Les causes hormonales

Des changements hormonaux importants, comme la ménopause ou un accouchement, peuvent accélérer la perte de vos cheveux.

La grossesse
En effet, pendant la grossesse, les modifications hormonales de la femme ralentissent le cycle pilaire de ses cheveux qui tomberont donc en plus grande quantité après la "délivrance" pour ne réapparaitre que 4 à 6 mois plus tard. Plus tard, ils retombent parfois à la ménopause.

La ménopause
Phénomène nouveau ou déjà en place, les lésions se manifestent par une altération progressive des bulbes ou une fragilisation des tiges pilaires. La baisse des sécrétions ovariennes favorisera la chute des cheveux. L'hormone de la femme, la progestérone, est indispensable à une chevelure en pleine santé. L'hormone mâle (androgène), en petite quantité chez la femme, a un rôle néfaste et destructeur sur le cheveu puisqu'il raccourcit le cycle pilaire par excès de sécrétion de sébum. C'est cette cadence infernale qui est la cause de toute chute de cheveux.

Malheureusement, chez la femme aussi, la présence de testostérone provoque l'emballement du cycle pileux. Il devient de plus en plus court, avec un cheveu qui n'a pas le temps de devenir mature avant de tomber. Bien que le dégarnissement chez la femme soit moindre, il est tout de même visible sur des zones anatomiques précises. De plus, cet excès de testostérone fragilise les cheveux féminins par une baisse du diamètre et de la densité des cheveux. Les follicules finissent par ne produire que du duvet avec une extrême fragilité des tiges pilaires, une perte de la brillance. Les sécrétions sébacées augmentent. Entre 50 et 60 ans, la vitesse moyenne de pousse d'un cheveu est de 0,37 mm/jour. Au-delà de 70 ans, elle est de 0,33 mm/jour.